UMR 1332 edito

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UMR 1332 - Bâtiment IBVM

L’UMR 1332 BFP, acteur majeur de la recherche en biologie végétale dans la région Nouvelle-Aquitaine, est un partenariat entre les départements Biologie et Amélioration des Plantes (BAP) et Santé des Plantes et Environnement (SPE) d’INRAE et le département Sciences de l’Environnement de l'Université de Bordeaux.

Forte de ses plus de 160 membres, BFP est pluridisciplinaire avec ses compétences en chimie, biochimie, biologie moléculaire, génétique, génomique, biologie synthétique, métabolomique, physiologie, microbiologie, biologie des systèmes, bioinformatique et modélisation. Sa stratégie scientifique est (1) d’explorer les frontières du vivant, (2) d’obtenir une vision intégrée du développement des plantes et des fruits et (3) de comprendre comment les plantes s’adaptent au changement climatique et aux pathogènes. Son but est de générer des connaissances fondamentales tout en proposant des pistes pour une agriculture à la fois résiliente et respectueuse de l’environnement.

BFP coordonne ou participe à des projets ou réseaux collaboratifs nationaux, européens et internationaux, avec notamment la création d'un laboratoire international associé avec l'Université de Tsukuba au Japon (LIA FReQUenCE: FRuit QUality in Changing Environment). BFP affiche également des partenariats forts dans plusieurs domaines avec l'industrie, les Instituts Techniques ou les organisations de producteurs (CTIFL, INVENIO, ASTRHEDOR, CIVB…). Ses 17 enseignants-chercheurs jouent un rôle clé dans l'enseignement et la formation par la recherche en sciences du végétal, en microbiologie et en biochimie. BFP accueille de nombreux stagiaires, doctorants et postdocs.

BFP héberge deux plateformes technologiques (Bordeaux Metabolome et le Plateau d’Imagerie du Végétal), contribuant aux dispositifs labellisés par le GIS IBiSA, la CNOC et la DISC d’INRAE, ainsi que la Fédération des Plateformes de l’Université de Bordeaux. BFP gère des installations expérimentales consacrées à la culture de plantes, d’insectes et/ou de pathogènes en conditions contrôlées ou en condition de confinement, dont la plateforme EMERGREEN dédiée au confinement de haut niveau (niveau BSL3 / 4). Elle héberge également un plateau de service d’indexage viral par séquençage à haut débit.

Axe 1 : explorer les frontières du vivant

Aux frontières du vivant, les virus et les bactéries de la classe Mollicutes sont des entités biologiques parmi les plus simples décrites à ce jour. Cependant, ils sont responsables de dommages agronomiques considérables. Les équipes Mollicutes et Virologie Végétale cherchent à comprendre les processus fondamentaux de leur fonctionnement afin, à long terme, de mieux protéger les végétaux et les animaux contre ces pathogènes.

Axe 2 : aboutir à une vision intégrée du développement des plantes

Pour mieux comprendre le fonctionnement des plantes et comment elles répondent et s’adaptent aux contraintes environnementales, les équipes MéTA, FDFE et A3C étudient les modalités de leur développement et de celui de leurs organes, notamment le bourgeon, la fleur et le fruit. Par des approches combinant génétique quantitative, génomique fonctionnelle et/ou modélisation, elles cherchent à identifier et prédire les leviers et les marqueurs de la performance et de la résistance.

Axe 3 : comprendre la réponse et l'adaptation des plantes au changement climatique et aux agents pathogènes

Dans le contexte du changement climatique et de l’augmentation des émergences et des impacts des maladies chez les plantes, il est crucial de développer des systèmes de culture plus résilients et moins dépendants de l’usage des pesticides. Nos équipes s’attachent à comprendre les réponses des plantes aux stress abiotiques (chaleur…) et biotiques (infections virales et bactériennes) afin de mieux contrôler l’impact de ces stress. Elles s’intéressent aussi au fonctionnement des pathogènes, à leur diversité, aux interactions moléculaires avec leurs hôtes, à leurs mécanismes d’adaptation, de virulence et de transmission par les insectes.